Inès F. Hasting	Amaris E. Bradford

L’internat. Qu’elle chose horrible pour tous ceux qui le vive. Avoir des horaires à respecter, ne pas pouvoir sortir après vingt deux heure, devoir travailler dure pendant deux heure et demi, ne pas pouvoir sortir de ça chambre. Vous ne voyez pas vos parents, vous ne pouvez pas aller sur Face Book, ni sur MSN, ne pouvoir rien faire … Qu’elle horreur ! Oui, sauf que moi, l’internat est un de mes plus grand plaisir. Oui, car j’aime réveiller tout le monde à trois heure du matin en courant dans les couloirs ou en faisant l’indienne. J’aime quand les surveillants me cours après, mais qu’ils n’arrivent pas à m’attraper. J’aime foutre le bordel, et tout le monde (je parle bien sur des élèves) aime quand je fais ça. L’internat est très ennuyeux, il faut bien que des personnes se chargent de l’ambiance !

J’étais allongée sur mon lit, écouteurs sur les oreilles. Il était désormais trop tard pour sortir. Les surveillants faisaient leurs rondes dans les couloirs. Dernière nuit. Dernière nuit avant le weekend, avant d’aller en soirée, de boire, de fumer, de s’amuser. Je n’en pouvais plus de cette semaine minable. Entre embrouille, humiliation et abandon, j’étais perdu. Je voulais me changer les idées. Je coupais la musique que j’écoutais malgré l’interdiction du proviseur, je rangeais mon Ipod et m’asseyait sur le lit. J’avais beau faire la fine oreille, il n’y avait aucun bruit dans le couloir. C’était impossible qu’à cette heure si, toutes les filles soient endormies. Je me levais, ouvrit le volet. Dans le bâtiment des garçons, il n’y avait pas un seul mouvement. Si, je vis la tête d’Aaron apparaître. Il m’avais vu également. J’étais déçut de ne pas pouvoir le rejoindre, mais je savais qu’il était capable de tout. C’est pourquoi je lui envoyais un texto simple qu’il comprendrait de suite « Bordel ? » Quelques secondes plus tard, je recevais une réponse affirmative. Trop d’ennui dans ces bâtiments. De mon côté, je ne pourrais rien faire toute seule. Mais je savais à qui faire appel. Je pris mes Asics à la main, au cas où il faudrait courir, et sortis discrètement la tête de l’encadrement de la porte. Personne. Quelques chambres plus loin se trouvais LA personne à aller voir pour mettre le bordel. Alors que j’étais dans le couloir, mon portable sonna. Foutu Iphone, c’est trop simple d’enlever sans le vouloir le mode silencieux. Je couru jusqu’à la chambre et entra discrètement avant de sauter sur le lit de Mademoiselle Inès Fairy Hasting.

Ce que je trouve très impressionnant chez Inès, c’est qu’elle me reconnaît toujours très facilement. A vrai dire, je m’attendais à trouver une jeune fille enjouée de retrouver sa cousine qui généralement à de bons plans, impatiente d’entendre ce qu’elle avait à lui proposer. A la place de cela, je trouvais une petite mine, un peu triste. Un état tout à fait anormal pour Inès. Je ne l’avais jamais vu ainsi. Je compris donc très rapidement qu’il y avait un hic quelque part. Je ne savais pas quoi, mais je le saurais. Et se soir.
Oui, je l’avais également reçut, ce texto parlant d’une fête. J’étais complètement excitée à l’idée de m’y rendre et de réveiller tout le monde. Je regardais finalement mon portable, pour savoir qui était l’enfoiré qui l’avait fait sonner. Aaron. J’aurais dû m’en douter. Ne prenant pas la peine de répondre, et passant à un autre, je le mis sous le nez d’Inès, espérant lui remonter le moral. Mais je savais bien qu’il y avait quelque chose de plus important derrière cette tête. Cela me parut très étrange de la voir comme ça, même si elle essayait de ne pas le montrer. L’histoire des sentiments, et de tomber amoureuse me paraissait ridicule, car je ne la connaissais pas comme ça. Je cherchais et cherchais dans ma petite tête, mais ne comprenais et ne trouvais pas. Je lançais le portable sur le lit, un peu plus loin de nous, me mis en position assise et croisa mes bras.

« Salut Princesse ! T’es bizarre ce soir… »

Je mis mes pompes au sol, plutôt que sur le lit de ma cousine, puis sourit en voyant des lumières s’allumer dans le bâtiment des mecs. Oui, je dis des macs, car chez les Ruby, il y avait quasiment que des mecs. Juste deux filles, que je connaissais mal. Il y avait donc du mouvement, comme je le voulais ; mais la personne la plus importante et qui fallait qui aille bien, était mal en point. J’étais quelque peut inquiète. Il fallait que je fasse quelque chose, car j’étais comme ça, toujours à me mêler de ce qui ne me regarde pas.

« Et Princesse, tu ne vas pas me dire que tu veux rester dans ta chambre ce soir, à t’ennuyer à penser à tout et à rein (à moins que tu es quelque chose, ou quelqu’un de précis en tête), et à te faire chier comme une looseuse, alors que tu pourrais accompagner ta cousine préférée en soirée, mettre le bordel, réveiller tout l’internat, faire suer les surveillants et t’éclater comme une dingue, si ?? »